Essais.
Par Pierre-Olivier Champagne, le 23 décembre 2024.
« Me voilà de retour sur mon balcon, un de ces samedis après-midi, lorsque l’ennui et l’envie de ne rien faire deviennent un bonheur en soi. Pendant que je contemple les arbres dans la cour, une cigarette et un café chaud se portent en alternance à ma bouche. Même si l’hiver les tient pour morts, les quelques bouleaux dénudés de leurs feuilles rajoutent de la vie à l’atmosphère froide et grise de la ville. Je les observe valser doucement avec le vent, et je trouve ça beau »
Par Pierre Perrin, le 13 août 2024.
« Les diktats idéologiques tuent la littérature. Avec une écriture de comptoir, une ponctuation de pistolet à clous, une prosodie de passe-lacet, un contenu décérébré, la platitude à son sommet éjecte les écrivains dignes de ce nom. Les derniers manuels de littérature sont en sang. »
Par Flavie Bélanger, le 18 juin 2024.
« C’est dans les effluves de rose ou de lys qu’ils marchent cheveux au vent, ces serpents sortis de leurs têtes qui se tordent à la moindre brise, qui veulent t’étrangler, t’arracher le cœur du fond de la poitrine. »
Par Arthur Moreau, le 18 juin 2024.
« Il était d’humeur triste cette soirée-là, comme depuis plusieurs semaines, dû à une découverte qu’il avait effectué un peu plus tôt dans la saison : après vingt ans de vie, vingt années d’existence à croire l’opposé, il réalisa enfin qu’il n’était pas intelligent. »