Poèmes.
Par Georges Absinthe, le 22 octobre 2024.
« au moins là-bas
nous pourrons
dormir en silence
ici du silence
il n’y en a plus
depuis longtemps »
Par Daniel Bahloul Druelle, le 8 octobre 2024.
« Peu à peu la sente s’élargit et me fait un tapis de feuilles mortes
Sous mes pas elles poussent un dernier cri moribond
faisant gicler l’eau de pluie dans mes bottes
La nature morte chaque jour va en tombe à la lise putrescente
Toute cette vase aura sa résurrection en thym ou en bruyère »
La chasse au galop, suivi de Décompte à deux
Par Tom Toullec, le 6 août 2024.
« Épris d’un espoir insensé, j’improviserai des vers simples, légèrement vêtus. Ils prêteront à l’unique prétendante de mes mots présomptueux la confiance nécessaire pour ne pas laisser choir la promesse d’un amour nébuleux. C’est la quête avant la messe. Le calice durant la sèche. »
Par Gilles Alliaume, le 23 juillet 2024.
« La peur me ronge.
Maudit rongeur qui grignote mes souvenirs,
pourrit sous ma peau.
Saleté ! »
Par Elolo Djiakpo, le 9 juillet 2024.
« Je grelotte beaucoup plus
du mal du pays
de la froideur des Hommes
que du vilain temps »
Carnet retrouvé de 1974 – 1975 :
Poèmes et pensées d’un jeune homme de 17 ans.
Par R. Sartho, le 3 juillet 2024.
« Après avoir connu la guerre
Les hommes se sont regardés
Ensemble ils ont juré
De ne plus faire des tonnerres de fer
Mais ils ont oublié leur accord
Et ils y ont joué encore. »
Par Georges Absinthe, le 18 juin 2024.
«écroulé
fracassé
je suis
cent milles éclats de moi-même
sur le plancher de ma chambre
me ramasse au porte-poussière
fragment par fragment
essaie de me refaire
chaque jour
idem »